J’ai Peur d’Échouer et ça m’Empêche d’Agir
Si tu as peur d’échouer et que cela t’empêche d’agir, sache que tu n’es pas seul.e. Beaucoup de personnes ambitieuses restent bloquées par la peur de l’échec. Tu veux te lancer dans des initiatives qui te tiennent à coeur, mais cette petite voix dans ta tête te répète constamment « Et si ça ne marche pas ? La honte ! ». Quoi de plus paralysant ? Dans cet article, nous verrons comment exploser cette peur paralysante et enfin passer à l’action. Commençons déjà par comprendre d’où vient cette peur.
Pourquoi as-tu peur d’échouer ?
La peur d’échouer est littéralement un cocktail toxique que produit notre cerveau pour nous immobiliser afin d’éviter que nous ne nous jetions dans le vide. La peur d’échouer est une sorte de peur du vide car le cerveau perçoit le changement comme un retrait brusque du sol sous ses pieds. Les mots que nous utilisons pour parler de nos initiatives le décrivent bien : « se lancer », « changer sa vie » ou « se transformer ». Ces mots indiquent que l’on délaisse la réalité qui nous sert de socle pour un autre socle plus incertain. C’est cet entre-deux que notre cerveau déteste et veut nous éviter. La peur d’échouer est donc un mécanisme de protection qu’utilise notre cerveau pour assurer notre survie. Elle découle de plusieurs facteurs qui peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certaines sont communes à tous :
Le jugement des autres
Tu as peur de ce que les autres vont penser si tu n’arrives pas à atteindre tes objectifs. L’idée de décevoir ou d’être critiqué te freine. En vérité, la possibilité de perdre la face et la validation que tu as déjà acquises auprès des autres est le problème ici. Passer de bien vu.e à mal vu.e est difficile à accepter pour l’égo. Ce n’est pas tellement les mots durs et jugements négatifs des autres à ton égard qui te freinent. Tu as peur que des coups violents ne soient portés à ton égo inutilement et ne le fassent dégringoler de plusieurs étages pour tomber plus bas. Ce n’est pas agréable de se sentir plus bas, plus petit.e, de perdre du terrain alors qu’on a déjà lutté et vaincu pour en arriver là.
La perte de confort
Tu es présentement dans une situation que tu connais. Même si elle ne te plaît pas, tu y as tes marques et tes petites aises. Autrement dit, tu trouves une part de confort dans ta vie actuelle. L’idée de te lancer dans l’inconnu et de tout perdre est effrayante. Entreprendre un projet est comme abandonner ton confort actuel pour ne peut-être pas en acquérir un meilleur en fin de compte. Pour ton cerveau, c’est une manière de te forcer à subir de la précarité à en mourir… une idée folle.
La faible estime de soi
Lorsque tu ne te connais pas réellement, tu ne sais pas jauger tes capacités et tu t’estimes faiblement. L’image que tu as de toi-même est soit trop péjorative, soit trop optimiste. Dans tous les cas, tu sens au fond de toi que tu ne peut te fier à ton jugement. Cela t’amène à avoir moins confiance en toi et à t’estimer en core moins. Ta faible estime de toi signale à ton cerveau qu’il ne faut surtout pas qu’il laisse entre tes mains votre survie car tu sembles ne pas être capable d’assurer. Alors, le cerveau te sert une bonne dose de peur de l’échec pour t’empêcher de faire une bêtise trop dangereuse : te lancer dans l’inconnu pour réaliser un projet encore hypothétique avec tes faibles capacités.
Dans mon oeuvre « Comment débloquer mon Abondance », je t’explique que les douleurs psychologiques et certaines émotions sont perçues par notre cerveau comme des dangers réels au même titre que le fait d’être poursuivi par un lion. Je t’invite à lire ce livre pour en savoir plus sur les fourberies de notre cerveau ainsi que comment s’y allier afin d’atteindre nos objectifs. Revenons maintenant à la peur d’échouer.
Qu’est-ce qui t’empêche d’agir dans la peur d’échouer ?
Juste au cas où ce ne serait pas assez clair, l’échec dans notre cerveau ce n’est point le fait de ne pas réussir. Échouer dans le fond revient à perdre ce que l’on avait déjà acquis sans rien gagner de mieux. C’est-à-dire que perdre son travail, sa maison et ses amis n’est pas un échec si l’on obtient immédiatement un meilleur emploi, une plus grande maison et se fait de nouveaux amis aussi beaux que riches. Ainsi va la logique du cerveau. Ce qui coince, c’est le « immédiatement ».
Entre le cerveau qui veut raccourcir le temps de l’inconfortable incertitude et la réalité qui requiert du temps pour faire fructifier un projet, il y a opposition. Tu te retrouves ainsi dans la position ‘J’y vais – j’y vais pas’, ‘je fonce – non c’est trop risqué’. C’est ce conflit intérieur qui te bloque au point mort et t’empêche de passer à l’action.
Ce qu’il te faut faire pour réconcilier ces deux est de rassurer ton cerveau en prenant conscience de l’aspect positif qu’apporte l’échec. Il s’agit de lui faire voir que ce qu’il considère comme échouer n’est qu’une période de transition de laquelle il ne mourra pas. Voyons cela plus en détail.
Comment dépasser la peur d’échouer ?
1. Redéfinis l’échec
Comme je te l’expliquais plus haut, échouer n’est pas cette fin catastrophique à laquelle tu penses. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment de fin tant que l’on est en vie. Il y a juste des arrêts. Et certains arrêts sont volontaires et découlent de ton choix de ne plus continuer. Alors, arrête de voir l’échec comme une fin en soi.
Il n’y a pas de raison d’avoir peur d’échouer puisque l’échec n’est qu’une étape sur le chemin de la réussite. Échouer est un signal qu’il y a eu une erreur qu’il faut corriger avant de progresser. Échouer est juste un temps de croissance entre le moment où tu plantes ta graine et le moment où l’arbre est prêt pour la récolte. Effectivement, ne plus avoir ta graine entre les mains et ne plus la voir parce qu’elle est dans le sol peut susciter de la crainte, voir des moments de panique. C’est tout à fait normal. C’est humain de craindre ce qu’on ne maitrise pas. Néanmoins, tu n’as pas besoin de gérer la transformation de chaque cellule de ta graine. Contente toi de l’arroser à juste dose pendant que tu attends que le germe sorte de terre. C’est cela l’échec : persévérer dans l’attente du résultat attendu.
Allons plus loin. Demande-toi quelles leçons tu peux tirer de ces moments de désillusion entre le début de ton initiative et son succès, de ces échecs. Comment ces leçons peuvent-elles te rapprocher de ton objectif final ? Plus tu échoues, plus tu apprends. Et plus tu apprends, mieux tu fais. Le succès, dans ce cas, n’est plus qu’une question de temps.
Je t’aide justement à redéfinir l’échec pour toi lorsque tu prends rendez-vous pour une discussion privée Glow up de l’Esprit car adapter des conseil à sa situation particulière n’est pas chose facile.
2. Fais le premier pas
Tu as peur de l’échec parce que tu n’as pas encore agi. Ce qu’il y a de l’autre coté reste sombre et inconnu. L’inconnu fait peur.
Une fois que tu fais le premier pas, tu te rends compte que ce n’était pas si hors de ta portée que tu l’imaginais. Certes, effrayant mais tu l’as surmonté. Il suffit souvent d’un petit mouvement pour dépasser cette peur paralysante. Ose !
3. Fixe des objectifs réalistes
Une des raisons pour lesquelles tu as peur d’échouer, c’est que tu te fixes peut-être des objectifs trop grands, trop rapidement. Découpe ton objectif en petites étapes réalisables selon tes capacités et tes ressources. Chaque petite victoire te donnera la confiance nécessaire pour avancer. Je t’explique en détail «Comment établir des objectifs réalistes et les atteindre» dans un autre article que tu devrais lire en cliquant sur le titre en couleur.
4. Accepte que l’échec fait partie du jeu
Ce n’est pas facile, mais il faut accepter l’échec. Ici, je parle de l’échec qui a le goût du rejet. Par exemple, se voir refuser l’accès à certains établissements ou services professionnels de façon à ralentir ta progression. Plus vite tu acceptes que tu vas échouer parfois, plus vite tu pourras avancer sans cette peur constante. Souviens-toi que toute porte fermée est une redirection voulue par la force qui ordonne l’univers en cycles et trajectoires.
Conseil de Guide :
Pour consolider ta nouvelle définition de l’échec, immerge-toi dans un environnement propice à cette nouvelle mentalité. C’est-à-dire, consomme en boucle du contenu renforçant l’idée que l’échec n’est qu’un sas avant le succès. Je parle de podcasts, articles, business stories, conférences, et videos relatant des échecs cuisants avant d’atteindre le succès. Ici l’important n’est pas la motivation. Le plus important est de convaincre ton cerveau qu’il ne mourra pas malgré les potentiels échecs et que même dans la difficulté, tu il aura toujours un confort sain.
De plus, si tu sais que ton entourage te jugera et critiquera les changements que tu mettras en place, évite de partager tes idées et projets avec lui. Fuir les opposants déguisés en amis et famille peut faire toute la différence dans ta progression.
La peur de l’échec est naturelle et réelle, mais tu peux passer à l’action quand-même. Il faut comprendre et t’habituer au fait que l’échec fait partie du jeu et qu’il te rapproche de tes objectifs en t’indiquant là où diriger tes efforts. Retiens que tu ne dois pas dépenser ton énergie pour éviter l’échec à tout prix. C’est contreproductif. Chercher à échouer le plus tôt possible pour avoir de bases sur lesquelles repartir est beaucoup plus productif.
Aujourd’hui, la peur d’échouer t’empêche d’agir mais si tu suis ces conseils, tu sauras te mettre en mouvement et rester en action malgré la peur. C’est ainsi que tu apprendras à utiliser tes échecs comme un tremplin vers ta réussite, ton Glow up.